Les bonnes pratiques de récolte et de confection d’un silo n’évitent pas de perdre jusqu’à 15% de matière sèche de l’ensilage avant d’arriver à l’auge. Utiliser un « valorisateur » adapté pour la conservation de ses fourrages, c’est viser un retour sur investissement d’au moins 2 pour 1.
Une fois le silo fermé hermétiquement, le fourrage passe par différentes phases avant d’arriver à stabilité avec un pH inférieur à 4.
Juste après fermeture du silo, il reste toujours de l’oxygène sous la bâche. Les cellules végétales de plantes fraîchement coupées continuent à respirer pendant environ 1 jour. Elles consomment l’oxygène mais aussi des sucres ; elles rejettent du dioxyde de carbone et de l’eau. Cette phase aérobie favorise aussi la prolifération de moisissures, levures et bactéries.
La respiration consomme des sucres fermentescibles, indispensables au démarrage des fermentations et de l’acidification. Il faut donc réduire au maximum cette phase : hauteur de coupe, qualité de tassement et positionnement de la bâche sont des paramètres capitaux.
Au deuxième jour après fermeture, il n’y a plus d’oxygène dans le silo. Les cellules végétales libèrent alors leurs sucres solubles, indispensables au démarrage des fermentations. Trois types de fermentations vont se succéder avant que le pH ne passe en dessous de 4. Ces fermentations durent une quinzaine de jours. La phase transitoire voit s’engager la fermentation acétique. Le pH passe de 7 à 6. Les entérobactéries, puis les streptocoques et leuconostocs, transforment les sucres en acides acétiques, en gaz carbonique et en alcools. Certaines de ces bactéries transformeront les matières azotées en ammoniac, avec à la clé des pertes de matière sèche et une diminution de l’appétence.
La baisse du pH induite par la production d’acide acétique élimine les protagonistes de cette fermentation. En revanche, elle ouvre la porte à d’autres fermentations clés.
La fermentation lactique débute à partir d’un pH < 6. Les conditions favorables à la fermentation lactique sont :
Cette fermentation est l’étape clé de la conservation : plus elle sera rapide, plus la qualité sera conservée (consommation limitée de sucres solubles) et moins les bactéries pathogènes pourront se développer.
La fermentation butyrique est la troisième fermentation qui intervient, lors du processus de stabilisation d’un ensilage. C’est une fermentation défavorable qui consomme des sucres, des acides aminés et protéines. Elle se fait au détriment des produits de fermentations comme l’acide lactique (ou lactate). Elle a une triple action négative :
Une fois le pH inférieur à 4, il faut respecter un temps de stabilisation de 4 à 6 semaines. Une fermentation lactique rapide est la clé d’une stabilisation réussie d’un silo. Des moyens existent pour la booster, avec comme objectif une acidification en 7 jours plutôt que 2 semaines.
Favoriser la fermentation lactique pour stabiliser au plus vite l’ensilage d’herbe est l’objectif principal à atteindre après fermeture du silo. Cet objectif sera atteint avec les valorisateurs d’ensilage : ils réduisent le temps de fermentation et préviennent les risques de reprise de fermentation à la réouverture du silo. Ils augmentent également la disponibilité énergétique des fibres.
L’action la plus complète sera assurée par les valorisateurs à base de bactéries lactiques homo et hétéro-fermentaires, qui viennent en renfort des souches « sauvages » :
Lactobacillus buchneri est une bactérie hétéro-fermentaire qui produit également du propylène glycol, connu pour ses propriétés de valorisation énergétique.
Depuis plusieurs années, Neolait travaille une gamme complète de valorisateurs d’ensilage : Lithioxine™. Ses souches homo et hétéro-fermentaires sont sélectionnées parmi des milliers sur des critères très stricts :
Les pertes de matière sèche sont réduites de moitié et le retour sur investissement est au minimum de 2 pour 1 !
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